Conférence de presse législatives 2012 Emmanuel PETITJEAN

Publié le par partidegauche90


Emmanuel PETITJEAN, candidat dans la 2ème circonscription duTerritoire de Belfort, présenté par le Parti de Gauche 90.

 

Emmanuel a 40 ans, il est Conseiller principal d'éducation (CPE) au collège Simone Signoret à Belfort, il n'a jamais été "encarté" jusqu'à son adhésion en janvier dernier au Parti de Gauche 90, le parti de Jean-Luc Mélenchon.

Il représentera le Front de Gauche contre l'actuel Député UMP, Michel ZUMKELER.


Ses convictions face à la presse :

Les Français sont démunis face aux mutations orchestrées par le libéralisme, ils perdent du pouvoir d’achat, voient leurs droits et libertés individuelles bafoués sur leurs lieux de travail, mais aussi dans les domaines de la santé, de la protection sociale et de l’éducation. Les services publics sont démantelés, les conquêtes sociales sont remises en question.

 

La politique du gouvernement actuel génère chez les Français de la souffrance, du repli, voire de la résignation. Le climat d’insécurité insufflé par la crise mondiale, la précarité et la peur de l’avenir les empêchent de mener les luttes de résistance pour se défendre et exercer pleinement leur citoyenneté.

 

De fait, nombreux sont les Français qui ne croient plus en la politique tant les promesses n’ont pas été tenues. La démocratie s’en trouve amputée.

 

La conjoncture économique et sociale actuelle m’est insupportable. Je suis de plus en plus déconcerté par l’injustice et les mensonges d’une pensée unique, sclérosante pour l’émancipation de tous : hommes et femmes, salariés, artisans, patrons de PME, demandeurs d’emploi, précaires, retraités, immigrés, personnes en situation de handicap, sans papiers… Je ne pensais pas que notre société en arriverait à une extrémité qui me pousserait à l’engagement politique.

 

Les candidatures du front de Gauche aux législatives n’ont d’autres objectifs que la volonté d’un changement de cap radical.

 

Elles souhaitent redonner de l’espérance à nos concitoyens dans une société qui n’en finit pas d’être violente politiquement, économiquement, socialement et qui maltraite notre planète.

 

Le Front de Gauche s’inscrit donc dans une démarche de reconquête par la rupture.

 

Rupture politique : incitée par le FMI, la Commission européenne et de la Banque centrale européenne forme la gouvernance européenne technocratique, oligarchique et autoritaire qui, avec l’allégeance des gouvernement nationaux, décide de tout, bâillonne l’expression démocratique du peuple, j’en veux pour preuve la négation par Nicolas Sarkozy du choix des Français au traité de constitution européenne de 2005, le refus pour les Grecs d’être consultés toujours par référendum sur les plans d’austérité qui leur sont proposés.

 

Face à cette politique « austéritaire », que nous reste-t-il ? Sinon le choix de la résistance citoyenne en appelant chacun d’une part, à s’exprimer pour une VIème République, participative, émancipatrice et d’autre part, à s’opposer au futur traité de stabilité de coordination et de gouvernance sur lequel devra se positionner le futur Président de la République.

 

Aussi, au niveau international, la France doit-elle redéfinir sa politique étrangère en s’affranchissant de la tutelle de l’OTAN, en refusant l’ingérence telle qu’elle se pratique en Afghanistan ?

 

Soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon, c’est aussi marquer la rupture avec le système économique libéral propagateur de précarités, provocateur de chômage, de licenciements, de baisse du pouvoir d’achat. La révision des conventions collectives annihile les prérogatives des salariés et la reconnaissance professionnelle : en favorisant la flexibilité, en développant les temps partiels, les inégalités hommes/femmes, en réduisant les reprises d’ancienneté à l’embauche, les indemnités de départ à la retraite, en facilitant les procédures disciplinaires pour l’employeur…

 

Nous ne méritons pas une telle confiscation de notre dignité.

 

La participation des salariés à la gouvernance de l’entreprise, le partage des richesses par un impôt confiscatoire que les très riches paieront par solidarité, le smic à 1700 euros, le redéploiement de l’industrie sur le territoire français font partie des mesures législatives que pourront voter les élus du Front de Gauche à l’Assemblée nationale.

 

Des luttes de reconquête sociale sont également à mener.

 

Les politiques libérales et d’austérité menées ces 30 dernières années remettent en cause notre système de santé, ne permettent pas de vivre décemment de la retraite.

 

Les inégalités à l’école se creusent par l’assouplissement de la carte scolaire, les cadeaux octroyés aux écoles privées.

 

L’arrêt de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), l’abrogation de la réforme hospitalière (loi HPST), au profit d’un aménagement équitable du territoire en matière de santé, de distribution de l’énergie, de services publics, une sécurité sociale qui rembourse 100% des soins, la retraite à 60 ans, la parité des salaires hommes-femmes sont autant de réformes qui réduiront les inégalités sociales.

 

La fin de la subvention de l’enseignement privé, de la carte scolaire, la création d’un statut d’étudiant, la fin de la LRU permettront à chaque jeune de réussir selon son mérite et non plus sa naissance.

 

Enfin, le Front de Gauche revendique aussi une rupture avec le « capitalisme vert » par la planification écologique. La proposition d’un débat national sur la politique énergétique de la France, le conditionnement des investissements publics par le respect de critères écologiques, sociaux et démocratiques, la relocalisation de l’économie dans notre pays, sont des choix politiques forts pour préserver notre planète sans l’affaiblir.

 

Le Front de Gauche s’inscrit donc dans une démarche politique, au sens noble du terme, il place le citoyen au centre de la prise de décisions dans la cité, c’est pour cela qu’il appelle à une « révolution citoyenne » par les urnes.

 

Le Front de Gauche fait le choix d’une économie qui reconnait l’utilité sociale du travail comme essentielle. Une économie au service de l’individu dont il n’est plus un outil de production mais la finalité.

 

Car, il ne faut pas l’oublier, quand Sarkozy, Le Pen, Bayrou et Hollande proposent de poursuivre des politiques d’austérité que nous subissons depuis le gouvernement Mauroy en 1983, le Front de Gauche est le seul à promouvoir une politique de relance de l’économie basée sur l’augmentation du pouvoir d’achat par le partage des richesses.

 

Ainsi, le Front de Gauche veut rendre à chacun sa dignité et véhiculer l’espoir.

 

Il entend participer à la création d’une société riche des valeurs républicaines retrouvées: liberté, égalité, fraternité, pour nos enfants et les générations futures.

 

Le Front de gauche est l’entité politique qui revendique un parti pris humaniste et responsable. Il promeut l’intérêt général, par lequel chacun doit être capable de dépasser ses intérêts personnels pour le bien de tous.

 

Ainsi, il tend à une transformation sociale et politique basée sur « l’humain d’abord ».



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J
une alternative d'avenir pour notre département face à des partis locaux de gauche sclérosés et sans dynamique me procure satisfaction et espoir.<br /> JCC
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